Une valeur et une crise

En période de crise, certaines sociétés sont susceptibles de ne pas être en mesure de démontrer leur capacité à surmonter une période difficile et les défis indispensables à relever. 

C’est plus que jamais la capacité de la société à se redéfinir, à envisager un nouveau modèle d’affaires, à s’adapter, à innover, à proposer de nouveaux produits et de nouveaux services sur la base de besoins identifiés, qui lui permettront de partir à la conquête de nouveaux clients avec de nouvelles propositions commerciales : tout ceci peut ainsi conduire à revoir la valeur financière de l’entreprise sans trop toutefois la déprécier. 

Les cycles économiques, les aléas conjoncturels, les événements structurels parfois imprévus, influent naturellement sur la création de richesse de la société (ses volumes d’affaires, la structuration de ses marges par rapport à son chiffre d’affaires) dont il s’agit alors de déterminer la création de valeur. 

La valorisation d’une entreprise ne résulte pas d’une approche méthodologique unique qui s’appliquerait à toutes les sociétés, dans toutes les circonstances, pas plus que la moyenne des approches méthodologiques existantes. 

À l’instar de l’entreprise, la méthodologie mise en œuvre doit s’adapter, évoluer en permanence et ce d’autant plus qu’une crise économique remet en question bien des valeurs, bien des sociétés dont principalement celles qui ne disposait pas d’avantages concurrentiels différentiels, dont les positions stratégiques peuvent être faible, instables, insuffisantes, bien des primes de risques et bien des taux d’actualisation.